Plus connu pour ses périphériques audios qui ont fait sa renommée, Turtle Beach oriente son catalogue vers le marché des joueurs avec, bien sûr, des casques-micro et des gamepads, mais aussi des périphériques plus confidentiels destinés aux amateurs de simulations de vol.
l y a quelques semaines est ainsi sorti le VelocityOne Flight afin de contenter les joueurs de Flight Simulator notamment. Nous nous focalisons plutôt sur le VelocityOne FlightStick qui se destine aux fans de simulations de combat ou de simulateurs spatiaux. Les deux produits font toutefois partie d’une gamme unique et cela se ressent d’entrée avec cette même volonté d’intégrer un maximum de fonctionnalités en un minimum d’espace et pour un coût relativement modeste.
Léger et peu encombrant
À la réception du carton de Turtle Beach, c’est sa petite taille qui frappe. Certes, le VelocityOne Flight nous avait déjà permis de vérifier que le fabricant américain aime les produits compacts, mais ça reste épatant… surtout quand on pense au nombre de fonctionnalités intégrées, mais ne brûlons pas les étapes. Une fois sorti du carton, on découvre un produit de 22 x 16 centimètres pour une hauteur de 24 cm. De plus, le VelocityOne FlightStick ne pèse rien, 820 grammes sur la balance.
Pour autant, nous l’avons dit et répété, Turtle Beach n’a pas lésiné sur les fonctionnalités. D’emblée, on remarque évidemment le stick principal et les deux rangées de quatre boutons disposés sur les côtés. Plus intéressant, deux manettes des gaz sont placées devant ces rangées : elles ne sont pas crantées, mais disposent toutes deux de butées en début et en fin de course afin de caler des commandes supplémentaires comme la poussée inversée ou la postcombustion.
Sans surprise, le manche peut tourner sur lui-même afin de simuler un palonnier : on remarque toutefois que l’amplitude de ce mouvement est assez faible. De plus, un seul bouton est disponible sur le manche, au niveau de la gâchette. En revanche, sur la « tête » du manche, les choses sont plus riches avec un écran OLED de configuration, un mini-stick, un chapeau chinois, deux boutons, une molette façon roulette de souris et, justement, une petite zone tactile pour émuler la souris.
Enfin, sur la base du VelocityOne FlightStick, on trouve toutes les commandes et fonctions additionnelles. Ainsi, autour du manche, un cercle rotatif agit comme une molette de configuration avec deux boutons sur les côtés : cela permet de régler le produit sans avoir à passer par une quelconque interface, directement depuis l’écran OLED. Pratique pour passer du mode PC et Xbox bien sûr, mais aussi pour bien d’autres réglages (LED, sensibilité, trim…).
Précis et pratique quoiqu’un peu léger
Avant de passer à l’utilisation du stick à proprement parler, il nous faut encore souligner la présence – sur l’avant – de trois ports USB-C. Le plus à droite sert à brancher sur le PC/la console (via un bon câble de 3 mètres) quand les deux autres sont prévus pour des périphériques auxiliaires (palonnier ?). Les inévitables boutons Xbox sont présents à l’arrière du produit et c’est aussi là que l’on trouve le connecteur jack 3,5 millimètres, pratique pour brancher un casque audio.
Compte tenu de la richesse des commandes, il est évidemment nécessaire de passer un peu de temps sur la configuration du produit. Turtle Beach a toutefois prévu une fiche pour guider les débutants vers des réglages « de base ». Là aussi, c’est assez pratique. Sur PC, il est surtout très appréciable – une fois encore, pour les débutants – que tous les boutons disposent d’un numéro correspondant bien à celui de l’outil de configuration de Winodws : plus simple pour savoir exactement qui fait quoi.
Nous n’avons rencontré aucun problème que ce soit pour jouer à Digital Combat Simulator (DCS pour les intimes) ou Elite Dangerous. Nous avons même poussé le vice jusqu’à lancer Flight Simulator et si le produit ne se prête pas forcément à ce type d’expérience, ça marche plutôt bien. Reste que c’est plutôt sur Elite Dangerous que nous avons poussé le VelocityOne FlightStick et, très franchement, à ce niveau de prix, c’est un vrai bonheur.
Toutes les commandes essentielles peuvent être paramétrées sur le stick que l’on soit dans l’espace ou sur le rover et il n’est pratiquement plus nécessaire d’avoir le clavier à portée. La petite zone tactile prévue pour remplacer la souris est une excellente idée, mais même après pas mal d’heures avec le produit, nous avons encore des difficultés pour la maîtriser pleinement. Au rang des petites déceptions, le poids du VelocityOne FlightStick aurait tendance à jouer contre lui.
En effet, lors des moments de jeu les plus intenses, il vaut mieux avoir une main bien appuyée sur la base car celle-ci ne pèse rien et « s’envole » à la moindre sollicitation. De la même manière, le manche pourra sembler un peu mou aux habitués des sticks les plus haut de gamme. Rien de dramatique bien sûr, mais il faut apprendre à jauger la bête. En revanche, nous sommes tombés sous le charme de ces deux manettes des gaz : il est possible de leur trouver d’innombrables usages.
Bien sûr, on peut regretter qu’elles ne soient pas crantées tout au long de leur course, mais les activations en butée font rapidement oublier ce petit défaut. Enfin, le mini-stick au sommet du manche est simplement parfait de même que le chapeau chinois : rien que de très classique à ce niveau, mais c’est un régal. Ah si, un ultime regret : pourquoi ne pas avoir ajouté un second bouton au niveau de la gâchette ? Ça aurait été parfait pour un armement secondaire par exemple
FICHE TECHNIQUE :
- Prix : 130 euros environ
- Poids : 820 grammes environ
- Dimensions : 164 x 217 x 230 mm
- Connexion : filaire USB 2.0 (3 m)
- Boutons : 27 boutons programmables
- Nombre d’axes : 8 sur le stick, les manettes des gaz, les molettes et le mini-stick
- Commandes supplémentaires : 1 chapeau chinois, 1 écran OLED, 1 zone tactile
- Garantie : 2 ans